"C'est normal, c'est la fin de l'année."
"Et puis c'est vrai que l'heure d'hiver n'arrange rien ! Il fait nuit tout le temps, c'est désagréable."
"Sans compter les virus en tout genre ! "
Chaque année, nombre de parents et d'enseignants déplorent la même chose : le mois de décembre, les enfants sont à la fois surexcités et épuisés.
Contre les virus, je n'ai rien à vous proposer dans cet article, quoique c'est peut-être l'occasion de découvrir la naturopathie, la médecine traditionnelle chinoise ou encore l'ostéopathie ?
Je vous propose ici d'observer la période de Noël avec un autre regard : nos sens.
LA VUE
Les rues se parent de belles lumières, les magasins aussi ... Bien sûr, cela apporte son lot de gaîté dans la période hivernale. Cela apporte également son lot de saturation visuelle pour nos yeux, et notamment ceux des enfants ...
Sans compter l'abondance de jouets sous leurs yeux - magasins, catalogues, vitrines, écrans, ... ; les couleurs souvent vives (rouge, vert, doré scintillant, ...)
L'OUÏE
A nouveau, les rues, les magasins et nos foyers meublent le silence de la nuit précoce par des musiques appropriées ; les enfants apprennent des chants de Noël à l'école ; et globalement, la joie de Noël passe effectivement par la musique !
A première vue (oreille), c'est plutôt agréable. Sauf que ... Avez-vous remarqué qu'un peu partout, à la mi novembre, Noël a déjà commencé ? 6 semaines avant Noël.
L'ODORAT et le GOÛT
Ces sens sont également stimulés : nous réchauffons nos coeurs et nos corps par des épices savoureuses comme la cannelle, la cardamome ou la noix de muscade.
Nous nous délectons de tisanes "de Noël" épicées.
Nous nous régalons surtout de chocolats et confiseries, mais également de fromages, plats cuisinés et riches, propres à cette période festives. Ce sucre, responsable chez l'enfant de comportements bien difficiles à "gérer" pour nos adultes ! (nous en reparlerons dans un prochain article)
LE TOUCHER
Nous nous emmitouflons sous des couches de vêtements pour nous protéger du froid hivernal (bien que tardif cette année !), sentons la chaleur des poêles, nos peaux sont en hivernages elles aussi, plus fragiles et plus sensibles que d'ordinaire (irritations des tissus, du froid, des variations de températures intérieur/extérieur, ...)
Ainsi, les sens de nos jeunes (de l'enfance à l'adolescence !) sont tous en effervescence.
Or, cette surstimulation occasionne un grand stress pour qui les vit.
Nous le savons peu, d'une part car ces stimulations réchauffent nos coeurs et nos corps, d'autre part parce que ce nous entendons ce raccourci erroné de la fatalité du "mois de décembre"/fin de l'année. En réalité, si l'on considère le rythme de nos enfants, basé plutôt sur la scolarité pour la majeure partie d'entre eux, Noël n'est pas la fin de l'année mais plutôt le début ! Tout juste le premier tiers.
Un enfant sous stress, est un enfant sujet aux explosions émotionnelles, aux perturbations de sommeil, aux variations alimentaires, bref, sans surprise, les relations sont bien souvent pour le moins tendues entre les enfants et les adultes qui ont à en prendre soin au quotidien !
Alors, le stress de Noël, vraiment une fatalité ? A suivre dans un très prochain article ... Restez connectés !
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